Podcast 3 Biographies

Claire Giallonardo est née à Timmins dans le nord de l’Ontario en 1958.  Sa famille, son héritage français, la nature et les arts ont laissé une empreinte importante dans sa vie. Elle a fait une longue carrière dans les finances qui lui a beaucoup apportée. Elle a deux fils dont elle est très fière. Alors que ceux-ci se sont bien établis dans leurs carrières respectives, elle s’est retrouvée avec plus de temps libre pour poursuivre ses intérêts avec enthousiasme, ce qui l’amène à redécouvrir son côté créatif.

 

En 2014, elle reçoit son diagnostic de Parkinson. Afin d'atténuer le choc de cette nouvelle, elle se lance dans son travail avec une passion renouvelée. De plus, elle intensifie son nouvel intérêt pour les arts. En 2017, elle est forcée de prendre sa retraite beaucoup plus tôt qu'elle ne l'avait anticipée. Très bouleversée, elle doit trouver une façon de naviguer les changements à son parcours de vie afin de sécuriser son avenir. Elle entreprend la tâche de réorganiser ses finances pour y arriver.

 

C'est à ce moment qu'elle fait la connaissance d’un groupe de retraitées francophones. En peu de temps, de nouvelles amitiés émergent qui lui apportent beaucoup de joie. Certaines parmi elles s’intéressent à ses activités artistiques. Elles lui donnent des conseils ainsi que l’appui dont elle avait besoin pour continuer.

 

Vers la fin de 2020, sa maladie a été difficile à gérer. Elle a ainsi dû considérer des changements significatifs pour demeurer dans sa maison. C’est ce à quoi elle s’est attardée en 2021.

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Faux cils

 

Il n’y a pas si longtemps,

J’ai porté des faux cils pour un événement

C’était la première fois

Et je ne savais pas pourquoi

 

Lorsqu’elle les a collés sur mes paupières

Ils me semblaient peser une tonne

J’essayais d’ouvrir les yeux j’avais de la misère

Cette idée, rapidement je l’abandonne

 

J’ai décidé de persévérer.  Toute la journée une comédie

Pourraient-ils tomber dans ma soupe, s’ils se mettent à décoller?

Tragédie! Un œil est beau, l’autre fait pitié

À l’avenir, le mascara suffira. Bien appris!

 

Claire - août 2018